Tricot

Knit Eat 2021

Plus de 2 ans après la précédente édition de 2019, que c’est bon de se retrouver autour de notre passion commune !

Ce week-end sous le signe de la laine avait déjà bien commencé lors d’un resto tricot organisé par Sandrine @sunshinedelmojito au resto Chez Racine à Lyon. C’est la première fois que je participais à ce rendez-vous mensuel où je suis allée seule, ayant pris soin de laisser ma timidité derrière moi. Et j’ai vraiment bien fait : j’ai passé une excellente soirée en compagnie de tricoteuses aguerries et prêtes à partager toutes leurs astuces et idées tricot (merci Lila pour la liste des podcasts 😉

Cette soirée était un bien bel avant goût du Knit Eat qui débutait le lendemain : un nuancier de couleurs, de patrons, de chouettes filles et d’idées à foison ! En rentrant à la maison j’étais excitée comme une puce, ou plutôt comme un enfant une veille de départ en classe verte. Pour preuve – fait suffisamment rare pour être souligné – j’étais réveillée 1h avant le réveil ce samedi matin !

Et ce samedi justement, la journée s’annonçait radieuse. Allez venez, on enfourche mon vélo et je vous emmène avec moi !

Comment j’ai préparé ma visite

En malade de l’organisation que je suis, j’ai un peu préparé ma visite. Ok beaucoup en réalité. Le but pour moi était d’éviter d’acheter de la laine sans avoir de projet défini en tête. C’est ce que j’avais fait lors de la première édition, et je me retrouve finalement avec certaines laines dont je ne sais pas quoi faire, soit parce que je n’ai pas la bonne quantité, soit pas la bonne taille de laine. Alors cette année autant faire des choix un peu plus malins.

J’ai donc listé les modèles que j’ai envie de tricoter, et pour chacun le métrage et l’épaisseur de laine nécessaire pour ma taille :

Wish list sacrément ambitieuse, il va bien me falloir plusieurs années pour tricoter tout ça…

On veut voir le butin !

Le butin est costaud, ça a été méga craquage… J’ai trouvé quasiment tout ce que je cherchais (et même un peu plus), parfois chez des teinturières dont je connaissais déjà les laines, parfois non. Au menu donc : de la douceur, des couleurs pastels, de jolis accessoires, et de très beaux livres.

Lainamouree

Derrière ces laines à tomber se cachent Pauline et Tristan, les talentueux artisans de Lainamourée que j’ai enfin eu le plaisir de rencontrer « pour de vrai ». J’aime énormément leur univers et leurs couleurs, je me suis donc précipitée vers leur stand dès l’ouverture ! Et j’ai bien fait : ils ont eu un franc succès et ont été pris d’assaut toute la journée.

Chez eux j’ai donc trouvé :

  • Le livre de Douceurs d’automne de Lolilafee, qui présente notamment le patron du pull Babka
  • 5 écheveaux d’Aphrodite DK, coloris T’es belle au naturel pour faire le pull Louison Lady
  • 1 écheveau d’Aphrodite fingering pour les mitaines Cloudburst

Cette base Aphrodite (70% Bébé Alpaga – 20% Soie – 10% Cachemire) est clairement l’une de mes laines favorites, pour sa douceur incomparable et les très belles couleurs proposées.

Le Chat qui tricote

J’ai ensuite filé chez les filles du Chat qui tricote, qui tiennent une boutique de laines à Aix en Provence.

J’avais louché ces derniers jours sur leur version du pull Babka dans une laine créée spécialement pour ce modèle et qui allait sortir à l’occasion du knit eat : la base Petit Duvet, un mélange mohair et soie. Elles avaient justement apporté leur Babka qui avait l’air tellement canon en photo : il l’est encore plus en vrai !

J’ai craqué pour :

  • 5 écheveaux de Petit Duvet (lace Mohair et Soie), coloris Café Crème pour tricoter Babka (les fils sont tenus à double)
  • 1 écheveau de Figaro (fingering Merino Yak Nylon), coloris Nature pour tricoter des chaussettes, un jour…
  • 1 pochette à projet Bindi Atelier. J’affectionne particulièrement cette marque aux imprimés qui vous font voyager.
  • Et bien sûr le graaaal des chaussettes : le livre Tricoter ses chaussettes. Franchement si je n’arrive pas à tricoter ma première paire avec tout ça c’est que je suis une cause perdue.
Pompon Girl mercerie

Joyce est la propriétaire de cette mercerie récemment ouverte à Lyon, dans le quartier d’Ainay. Je n’avais pas encore eu le plaisir de la rencontrer, c’est maintenant chose faite !

J’ai adoré son stand où j’ai été surprise de trouver de la Knitting for Olive : super chouette, car je ne crois pas qu’il y ait d’autre boutique à Lyon qui en vende, et c’est toujours plus sympa de voir et toucher la laine plutôt que la commander sur internet.

Chez Joyce j’ai trouvé :

  • Des aiguilles 2,25mm et 2,5mm + les câbles Chiaogoo, pour les chaussettes (je tournerais pas un peu mono-maniaque des chaussettes des fois ?)
  • Une règle à chaussette, qui permet de savoir quelle longueur tricoter en fonction de sa pointure
  • 1 pelote de Merino et 1 pelote de Mohair Knitting for Olive, pour tricoter le Baby Bear Balaclava

Je reviendrai te voir à coup sûr chez Pompon Joyce !

Fonty

La fameuse filature française. C’était très cool de pouvoir découvrir tout un tas de laines de cette belle marque originaire de la Creuse, dans une très belle gamme de couleurs. Finalement mes achats ne sont pas du tout représentatifs, j’ai acheté du noir et… du blanc.

J’ai trouvé chez Fonty :

  • Des pelotes de Moustache (Merino, Kid Mohair et Soie) en noir pour le Sweater No13
  • Des pelotes de Moustache en écru pour les mitaines Drops
Atelier Camelir

La délicatesse de ces boutons en porcelaine… J’avais déjà utilisé les boutons de Cécile, aka Atelier Camelir sur un Rosa Cardigan (Along avec Anne) et le résultat était vraiment beau.

Alors pour accompagner le pull Louison dans les laines Lainamouree, il fallait bien de superbes boutons non ?

Les découvertes

J’ai profité de ma visite pour acheter quelques accessoires chez L’écheveau solidaire, une marque toute particulière puisqu’elle aide la famille de Gaïa, une petite fille atteinte de la maladie rare Mc Cune Albright Syndrome.

Il me manquait des pelotes de mohair noir, pour accompagner la Moustache de chez Fonty que je dois tricoter en double pour le Sweater No.13. J’ai trouvé mon bonheur chez La Ferme d’Amalthée, une très belle marque française située tout près de chez nous, dans le beaujolais. La ferme élève ses propres chèvres pour la réalisation de Mohair et de Cachemire d’une très belle qualité. Je crois savoir qu’ils proposent aussi des articles tricotés main, mais aussi des visites de la ferme et des gîtes. Une belle découverte !

J’ai découvert Madelaine et Filibert, chez qui j’ai choisi des laines à chaussettes : 1 écheveau de Star sock (Merino Nylon Stellina) coloris Sofia, et un mini écheveau Merino Nylon coloris Canterbury.

Pour finir j’ai trouvé 2 écheveaux de Da’Lace (lace Mohair et soie) chez Arcoiris Yarn, coloris Myst pour tricoter l’écharpe Traverso Due en double avec un fil d’alpaga lace de BC Garn que j’ai déjà dans mon stock.

Le workshop, ou comment j’ai tenté d’apprendre à tricoter une chaussette

J’ai été à bonne école pour ce workshop, puisque notre petit groupe était guidé par Elodie, co-autrice avec Emilie du livre Tricoter ses chaussettes. Super pédagogue, ça a été un plaisir de partager ce workshop avec elle pendant quelques heures.

Elodie est une « routarde » de la chaussette, elle connait toutes les techniques sur le bout de doigts, et sait nous conseiller sur les méthodes plus simples pour débuter. Nous avons donc testé le montage par la pointe avec le Judy’s magic cast-on (assez technique) et le Turkish cast-on (beaucoup plus simple), et le montage par le haut avec le German twisted cast-on, à priori assez similaire au long-tail cast-on. N’ayant jamais utilisé ni l’un ni l’autre, j’ai bien cru qu’il allait avoir ma peau. J’ai super galéré pour monter mes mailles, mais finalement c’est comme le ski : une fois qu’on a compris le truc ça se passe pas trop mal.

Elodie nous a aussi expliqué les différentes manières de tricoter un talon (après coup, par rangs raccourcis ou renforcé). C’est à ce dernier qu’on s’est essayés, et surprise : c’est super joli, tant sur l’endroit que sur l’envers ! Et pas si compliqué en fin de compte.

Finalement si j’ai retenu une chose, c’est qu’il y a autant de types de chaussettes que de tricoteuse, et que visiblement tout le monde utilise sa propre « recette » à force d’en avoir tricoté et de savoir ce qui vous plait. Je vais bien finir par y arriver aussi, en tout cas j’ai très envie d’essayer !

Pour terminer (et pour les courageux qui seront arrivés au bout de très long article), un grand merci à Emma, Nathalie et toute l’équipe du Knit Eat pour toute leur énergie à nous avoir concocté un si bel évènement à Lyon.

Vivement l’année prochaine 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *