Après un nombre certain d’articles sur des chaussettes tricotées, il est peut-être temps de vous parler de mes accessoires indispensables pour les réaliser. Je pense qu’on a toutes nos petites habitudes, et comme j’étais assez effrayée avant de commencer ma première paire, je me dis que c’est sympa de partager. J’espère que ça vous sera utile 😉
Le récap – Une pochette ou un sac à projets – Retrouvez le DIY de ma pochette matelassée ici – Des aiguilles circulaires 2,5mm sur un cable de 80 cm environ – Des aiguilles circulaires de 2,5mm sur un cable de 20 cm environ – Des aiguilles circulaires de 3 ou 3,5mm sur un cable de 20 cm environ (facultatif, et lié au fait que je tricote très serré) – Un anneau marqueur (j’ai fabriqué le mien, mais vous en trouvez dans à peu près toutes les merceries) – Un compte-rang manuel, le mien vient de chez Apolonnie – Du savon pour le blocage, par exemple Eucalan ou Soak – Un bloqueur de chaussettes, le mien de chez Apolonnie – Une aiguille à laine – Une petite paire de ciseaux, j’avais trouvé les miens chez Pompon Girl mercerie |
Je vais lister les accessoires en suivant les étapes de tricot d’une chaussette toe-up, c’est à dire de la pointe vers le haut, et tricotées en magic loop.
Les aiguilles
Depuis plusieurs années déjà je suis accro aux aiguilles interchangeables en métal Chiaogoo, si bien que j’ai viré toutes les autres. J’ai commencé avec le kit d’interchangeables Red Lace , que j’ai ensuite étoffé avec les tailles d’aiguilles dont j’avais besoin et qui ne faisaient pas partie du kit, notamment les petites tailles pour tricoter les chaussettes.
Pour mes chaussettes j’utilise des aiguilles Twist Lace 2,5mm en 13 cm de longueur, sur un cable Mini de 80 cm. J’ai acheté les miennes à Lyon chez Pompon Girl Mercerie, mais elles sont disponibles sur beaucoup de sites internet, par exemple chez Lili Comme Tout.
Rapide pense-bête pour les aiguilles et cables interchangeables Chiaogoo :
- Les aiguilles de 1,5 à 2,5 mm se montent sur les câbles M comme Mini (le cable le plus fin)
- Les aiguilles de 2,75 à 5 mm se montent sur les câbles S
- Les aiguilles de 5,5 à 10 mm se montent sur les câbles L (le cable le plus épais)
Pour mes chaussettes j’utilise une seconde paire d’aiguilles Chiaogoo en 2,5mm sur un cable Mini de 20 cm cette fois, ainsi qu’une paire de 3 ou 3,5mm sur un câble S de 21 cm. Je vous explique pourquoi dans les étapes en dessous 😉
Etape 1 : la pointe
Quelle que soit la méthode de montage utilisée, dès le premier rang j’utilise un anneau marqueur que je positionne n’importe où (en général à peu près au milieu) de la première aiguille. Cela me permet d’identifier la première (et donc la deuxième) aiguille, pour savoir quand j’ai fait un tour complet.
Je laisse le marqueur jusqu’à avoir terminé la pointe.
Etape 2 : le pied
Ici on tricote tout droit, en suivant un motif ou non. J’ai besoin de pouvoir compter le nombre de rangs, car à force je sais qu’il faut que je tricote 56 rangs (je taille un 40) avant de passer aux augmentations pour le gousset. A force d’en tricoter vous repèrerez aussi le nombre de rangs dont vous avez besoin pour le pied, c’est assez pratique.
J’utilise donc un compte-rang manuel, petit accessoire tout à fait pratique ! Au début j’avoue que j’ai eu un peu de mal à comprendre comment ça fonctionne, mais ça tombe bien car Julie de chez Apolonnie nous explique tout dans cette vidéo. Le mien vient de sa boutique.
Etape 3 : les augmentations pour le gousset
Ici on augmente les mailles uniquement sur l’aiguille deux, c’est à dire sur l’arrière de la chaussette, pour suivre le pied qui s’épaissi avant le talon. On augmente autant de rangs que nécessaire 1 rang sur 2 jusqu’à obtenir sur l’aiguille 2 le double du nombre de mailles de l’aiguille 1 (donc pour une base de 64 mailles : 32 mailles sur l’aiguille 1, et 64 mailles sur l’aiguille 2).
A cette étape je repasse à l’anneau marqueur, comme pour l’étape 1, le but étant simplement de distinguer l’aiguille 1 de l’aiguille 2.
Etape 4 : arrondi du talon et talon
A partir de cette étape on ne tricote plus que les mailles de l’aiguille 2 en allers-retours. Je laisse donc les mailles de l’aiguille 1 en attente sur ma seconde paire d’aiguilles 2,5mm avec le cable de 20cm. Je trouve que c’est plus pratique, ainsi les mailles de l’aiguille 1 ne me gênent pas pour tricoter.
Je n’utilise ni l’anneau marqueur (qui reste sagement positionné sur l’aiguille auxiliaire pour les mailles du devant), ni le compte-rangs.
Etape 5 : la tige
On reprend le tricot sur les deux aiguilles : je rapatrie donc les mailles de l’aiguille 1 sur ma paire d’aiguilles principales, et on repart en magic loop. Je remets à cette étape mon compte-rang : pour cette étape, la hauteur de la tige dépend de votre patron ou de vos préférences (si vous préférez les chaussettes, les socquettes ou les chaussettes hautes), mais compter le nombre de rangs (et se le noter !!) permet de tricoter les deux chaussettes de manière identique. Bon si vous oubliez de noter c’est pas non plus la fin du monde, il suffira de compter les rangs une fois la chaussette terminée, mais je préfère noter quand même…
Etape 6 : la finition
Ici tout dépend du patron :
Si je termine avec des côtes, comme ici, j’utilise simplement l’anneau marqueur pour identifier l’aiguille 1 et donc savoir quand j’ai fait un tour complet.
Si je termine avec un rabat picot, comme ici, j’ai besoin de compter les rangs donc j’utilise mon compte-rangs.
Etape 7 : le rabattage des mailles
Même chose pour le rabattage, je change très légèrement selon le patron que j’utilise :
Si je termine avec des côtes, j’utilise des aiguilles 3 mm pour rabattre. Je pense cela dit que cette astuce est liée au fait que je tricote très serré, et donc que si je ne fais pas ça, mes chaussettes sont très difficiles à enfiler. J’ai l’impression que peu de tricoteurs.euses ont ce problème, à voir à l’essai donc.
Si je termine avec un rabat picot, pour les mêmes raisons, j’utilise des aiguilles 3,5mm qui m’offre encore plus d’aisance en enfilant les chaussettes. Et comme le rang de rabat est cousu sur l’intérieur de la chaussette, donc caché, en s’en fiche que ce ne soit pas très joli !
Etape 8 : le blocage
J’ai failli l’oublier, et pourtant c’est L’ETAPE à laquelle se révèle le tricot, et que je fais systématiquement.
Pour bloquer mes tricots, je les trempe dans une bassine d’eau légèrement tiède dans laquelle je verse au choix le savon Eucalan à la lavande (que j’aime vraiment bien), ou le Soak rose. Je laisse mes tricots tremper une dizaine de minutes, puis je les étale sur une serviette sèche que je roule comme un burrito, et que je vient piétiner (n’oubliez pas d’enlever vos chaussettes sinon vous allez vous retrouver les pieds trempés !) pour évacuer dans la serviette le trop plein d’eau.
Ensuite je vient enfiler mes chaussettes sur un bloqueur à chaussettes, que j’ai trouvé en taille L chez Apolonnie. Elle propose 6 tailles différentes, ce que je trouve très pratique pour avoir le résultat escompté.
Etape 9 : les finitions
Une fois mes chaussettes bloquées, je rentre les fils à l’aide d’une aiguille à laine, et d’une petite paire de ciseaux.
Vous savez tout de mes habitudes en terme d’accessoires, j’espère que ça vous aidera dans vos prochains tricots 🙂
Et vous, quels sont vos indispensables ?
A très vite !